Notre expédition scientifique sur la Garonne a débuté le 5 mai dernier à la source du fleuve et nous a permis de rallier la ville de Bordeaux le 19 mai. Après 2 jours à pied et en voiture, 4 membres de l’association ont, pendant 12 jours,descendu en kayak puis en canoë ce magnifique fleuve.
En quelques chiffres le projet Nerri c’est :
- 400 kilomètres à la pagaie dont une centaine de kilomètres en kayak Itiwit de St Béat à Toulouse puis 280 kilomètres de Toulouse à Bordeaux en canoë.
- 120 prélèvements d’eau qui nous permettront de mieux comprendre la répartition, l’origine et l’importance de la pollution microplastique. Analysés par l’Université de Clermont-Auvergne les résultats seront disponibles à la fin de l’été.
- 90 % d’autonomie : dans nos embarcations, tout le nécessaire pour bien dormir, bien manger, faire sa toilette, et… faire des prélèvements scientifiques. Deux choses nous manquaient, l’eau et l’électricité. Munis de notre bidon de 10L d’eau nous allions chaque jour sonner aux portes des habitants des berges de la Garonne pour gentiment leur demander de l’eau. De la même manière munie de nos batteries d’appareil photo et de téléphone nous allions demander de l’électricité.
- 0 déchet (enfin presque) : cette expédition a été l’opportunité pour les membres de notre structure de démontrer qu’il est possible de partir à l’aventure sans produire de déchets. Pour cela l’ensemble de la nourriture de l’expédition a été acheté dans une épicerie vrac et local @lavracmobile. Des repas déshydratés ont par la suite été préparés et emballés dans des beewraps, des torchons revêtus de cire d’abeille.
- 405 litres, et environ 80 kilos de chargement le tout mis à sec dans des sacs étanches. Ajouté à cela le matériel de navigation, nous avions un sacré paquetage avec nous !
- 9 portages : les initiés comprendront, mais pour les autres, c’est quoi un portage ? c’est la tare du kayakiste, la plaie du voyageur en canoë, ce qui nous sort de nos longues méditations pendant que nous pagayons… Quand un immense barrage barre la rivière et que rien n’a pu être mis en place pour les personnes ayant l’idée folle de vouloir descendre un fleuve en canoë. Cela résulte parfois en plusieurs heures de marche au milieu des ronces pour rembarquer derrière l’ouvrage en question. Une chance pour nous qui pouvons marcher, les poissons et les sédiments n’ont pas cette chance et resteront bloqués.
Nous tenons du fond du cœur à remercier toutes les personnes qui ont permis à ce projet de se concrétiser :
Nathalie, Mag, Colette, Jean, Susie, Marion, marie, Christophe, Iban, Raymond, Charline, cedric, Brandon, Alexandre, Angèle, Daniel, François, OCEANE, Charlotte, Gabrielle, Tristan, Rose, Celine, Yohan, ISABELLE, Elodie, Fanny, Kev, Miren,Sébastien, Maryvonne, gaelle, margaux, Charlotte, GuyJoel, AUDE, RAPHAEL, Georges, Cristina, Antoine, SYLVIE, Colin, Laurence, Benoit, Dany, JEAN, Elwyn, alain, Marie, Kev, Elsa, amelie, THOMAN, isabelle, MAxime, Claire, julie, Francois, Tom, Nathalie, Jean, Audrey, christine, Julia, Gaëlle, Véronique, Nathalie, Roger, Sylvie, François, Jean, Jean, JeanPierre, Lucille, NILS, Elodie, Aline
Mais également toutes les personnes qui nous ont aidées le long de notre descente en nous offrons un hébergement au sec, un repas ou simplement de l’eau ou un café :
Guillaume, Jonathan, Romain, Gilles, Pierrot et le club de Portet sur Garonne, Mathilde de la Cambuse, Aurélie, Liliane et Hubert, Jean-François Duplaix, Dante Rinaudo, Paul et les chantiers Tramasset, Raphael et les marins de la Lune