Des micro-plastiques dans nos eaux ? Un filtrage s’impose !

Saviez-vous que plus de 80 % des micro-plastiques présents dans l'océan proviennent des cours d'eaux de tous les pays du globe ? Surpris ? Rassurez-vous, vous n'êtes pas les seuls dans ce cas de figure.

En effet, les différentes recherches effectuées jusqu'à présent à travers tous les océans du globe ont démontré un constat alarmant. Les scientifiques estiment qu’en 2025 la quantité de plastique dans nos océans approchera le seuil incroyable de 455 millions de tonnes. Comment lutter contre cette pollution ? .

Peut-on envisager une diminution de ces déchets en s'attaquant directement à la source ?

Actuellement, certains moyens de lutte sont mis en place, afin de limiter le plus possible l'impact des micro-plastiques sur la faune et la flore des eaux internationales. Malheureusement, bon nombre d'entre eux relèvent de la fausse bonne idée, cependant d'autres auraient une réelle efficacité sur le moyen et long terme. D'après une étude parue dans "Science" en 2015, les 192 pays côtiers de la planète ont produit 275 millions de tonnes de déchets plastique en 2010, et hormis ce chiffre alarmant, puis de 8 millions de tonnes ont été déversé directement dans nos océans. De plus en plus de personnes à travers le monde commencent à se rendre compte de l'urgence de la situation. Il existe même certains pays ou des mesures ont déjà été appliqués afin de réduire les déchets plastiques .

Il est aussi possible de lutter directement à la source. En effet, la majorité des micro plastiques trouvables dans nos eaux douces viennent des déchets des industriels ainsi que ceux des citoyens. De nombreuses microbilles plastiques viennent des divers cosmétiques, gels douche, dentifrices ou bien les vêtements utilisés par les citoyens lambdas ou encore les différents outils et matériaux utilisés par les entreprises qui se retrouvent dans les eaux de nos territoires.

Le « Zéro déchets », en effet des études tentent à prouver qu’aujourd’hui nos modes de production et consommation ne sont plus viables, et de ce fait il est plus que nécessaire de changer notre manière de recycler afin de ne rien gaspiller. Un article parvenu sur LeMonde.fr parle d’une jeune femme, Béa Johnson, qui est une adepte du « zéro déchet ». Dans cette article Béa nous dit que toute la poubelle annuelle de sa famille tient dans un bocal d’un quart de litre. Imaginez donc ceci à l’échelle mondiale !.

La vidéo :