PLASCOTE : place aux résultats

Nanoplastiques

1. Des nanoplastiques faiblement présents, mais fortement perturbateurs !

Les flux nanoplastiques n’ont pas pu être mesurés étant donné les difficultés protocolaires existantes pour les déterminer à faible concentrations. En revanche, les expériences menées en laboratoire avec les solutions nanoplastiques réalisées à partir de déchets environnementaux sont concluantes. À la fois, pour des cellules issues des branchies que pour celles issues de la masse viscérale, l’exposition aux nanoplastiques semble impacter différentes fonctions cellulaires détaillées par Adeline Arini dans un futur article. L’association travaille actuellement sur la vulgarisation des résultats pour proposer des visuels faciles à diffuser auprès du public.

Microplastiques

2. Microplastiques en petites quantité, mais partout !

Sur les 25 échantillons analysés, 24 d’entre eux ont été prélevés avec la vitesse du courant qui a permis le calcul des concentrations pour ces échantillons. D’importants écart de valeurs sont retrouvés d'une commune à l'autre. La valeur maximale obtenue est de 2,09 MPS/m3 sur le Ruisseau de l’Andron dans la commune de Mios. Une moyenne de 0,140 MPs/m3 a été observée le long du cours d'eau, indiquant une présence relativement faible et diffuse de cette pollution, en comparaison à d'autres cours d'eau français.