Observatoire des microplastiques : Réseau de surveillance citoyenne
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Observatoire des microplastiques
Réseau de surveillance citoyenne
La pollution microplastique est présente dans tous les compartiments de l’environnement, et jusque dans les lieux les plus reculés de la planète. Leur caractère persistant en fait une pollution de stock, si bien que toute quantité de microplastique émise dans l’environnement est considérée comme un risque environnemental. Les incitations à surveiller et agir sont donc fortes.
Depuis 2017, la mise en route progressive d’un réseau de surveillance citoyen sur une base volontaire unique en France a permis de collecter de précieuses informations à leur sujet. Le financement par l’Agence de l’eau Adour Garonne en 2020 a permis de récolter et d’analyser plus de 560 prélèvements réalisés dans le cadre du réseau de surveillance citoyenne. La structuration de celui-ci permettra de mieux cibler et traiter les besoins. Le développement de réseaux d’actions locales apparait essentiel pour mettre en place des suivis plus réguliers de zones identifiées. D’autres actions telles que la mobilisation du grand public, à travers notamment le déploiement d’outils pédagogiques.
Le projet d'observatoire des microplastiques / réseau de surveillance citoyenne [OBÈNE] développe la problématique de la surveillance de la pollution microplastiques d’un point de vue social, éthique et scientifique et propose un travail collaboratif grâce à un accompagnement des citoyens. Le projet s’articule autour des actions menées par l’observatoire citoyen des microplastiques, qui développe des outils de sciences participatives, gère un réseau d’observation des concentrations en microplastiques sur le territoire national et collabore avec des partenaires universitaires et artistiques pour assurer un transfert des connaissances optimal.
Depuis 2017, la mise en route progressive d’un réseau de surveillance citoyen sur une base volontaire unique en France a permis de collecter de précieuses informations à leur sujet. Le financement par l’Agence de l’eau Adour Garonne en 2020 a permis de récolter et d’analyser plus de 560 prélèvements réalisés dans le cadre du réseau de surveillance citoyenne. La structuration de celui-ci permettra de mieux cibler et traiter les besoins. Le développement de réseaux d’actions locales apparait essentiel pour mettre en place des suivis plus réguliers de zones identifiées. D’autres actions telles que la mobilisation du grand public, à travers notamment le déploiement d’outils pédagogiques.
Le projet d'observatoire des microplastiques / réseau de surveillance citoyenne [OBÈNE] développe la problématique de la surveillance de la pollution microplastiques d’un point de vue social, éthique et scientifique et propose un travail collaboratif grâce à un accompagnement des citoyens. Le projet s’articule autour des actions menées par l’observatoire citoyen des microplastiques, qui développe des outils de sciences participatives, gère un réseau d’observation des concentrations en microplastiques sur le territoire national et collabore avec des partenaires universitaires et artistiques pour assurer un transfert des connaissances optimal.
Objectif
Co-créer un savoir commun pertinent et émancipateur accessible à tous
Comment les concentrations microplastiques évoluent sur un même cours d’eau ? Quelles mesures adopter au long cours et comment initier le mouvement vers une dépollution des cours d’eau ? Des questions auxquelles il était impossible de répondre il y a quelques années... Un travail de longue haleine a été mené depuis, et beaucoup d'étude ont pu agrémenter les connaissances autour du thèmes des microplastiques en eaux douces.
Le laboratoire citoyen
Faire évoluer les connaissances communes autour des microplastique en proposant l'analyse gratuite de prélèvements réalisés par tous.
Réseaux d'actions locales
Accompagnement spécifique des réseaux pour explorer de nouvelles zones d’étude grâce à la participation citoyenne et des entreprises
Mobilisation
Déploiement d'outils pédagogiques (malles, expositions) pour assurer la transmissions des résultats au plus grand nombre.
Cet observatoire incarne un réseau de surveillance incluant un partenaire universitaire de référence et un réseau de structures actives partout en France. Il s’agit d’une démarche de recherche par l’action, qui a déjà soulevé l’intérêt de centaines de personnes, ainsi que de plusieurs structures travaillant au cœur des problématiques liées au thème de l’eau.
Aujourd’hui, les membres de l’association assurent un lien solide entre les acteurs locaux et la recherche afin que les dangers liés à la présence de cette pollution soient connus et étudiés sur le territoire national. Après des efforts de prospection plus approfondis sur le territoire aquitain par le biais d’expéditions ou de diagnostics (Nerri sur la Garonne, la Galupée sur l’Adour, Plascote I, II ou encore Terre M'Eyre 2022 et 2023 sur la Leyre, les deux ExpéGaves sur le gave d’Oloron, deux diagnostic entrepris par les syndicats de bassins EPAB et SMVVA), une base de données spécifique voit le jour pour chaque bassin versant.
La nécessité de développer des réseaux d’actions locales s'est imposée avec le suivi récurent de certaines zones. Cet accompagnement spécifique propre au territoire étudié contribue notablement à la production de connaissance ciblée et aux préconisation d'actions qui en découlent. Au delà de fournir des données environnementales, l'acquisition de connaissances concernant un bassin versant donné constitue une base solide pour formuler des recommandations en vue d'améliorer la qualité de l'eau de manière efficace. L'accompagnement des actions permet de mettre en relation les acteurs de la société civile et du secteur privé, tout en assurant le suivi de l'efficacité des mesures mises en place.
Aujourd’hui, les membres de l’association assurent un lien solide entre les acteurs locaux et la recherche afin que les dangers liés à la présence de cette pollution soient connus et étudiés sur le territoire national. Après des efforts de prospection plus approfondis sur le territoire aquitain par le biais d’expéditions ou de diagnostics (Nerri sur la Garonne, la Galupée sur l’Adour, Plascote I, II ou encore Terre M'Eyre 2022 et 2023 sur la Leyre, les deux ExpéGaves sur le gave d’Oloron, deux diagnostic entrepris par les syndicats de bassins EPAB et SMVVA), une base de données spécifique voit le jour pour chaque bassin versant.
La nécessité de développer des réseaux d’actions locales s'est imposée avec le suivi récurent de certaines zones. Cet accompagnement spécifique propre au territoire étudié contribue notablement à la production de connaissance ciblée et aux préconisation d'actions qui en découlent. Au delà de fournir des données environnementales, l'acquisition de connaissances concernant un bassin versant donné constitue une base solide pour formuler des recommandations en vue d'améliorer la qualité de l'eau de manière efficace. L'accompagnement des actions permet de mettre en relation les acteurs de la société civile et du secteur privé, tout en assurant le suivi de l'efficacité des mesures mises en place.
